Débat : éthanol

Depuis quelques années, on entend de plus en plus parler du réchauffement climatique. Les scientifiques ont alors eu l'idée de remplacer l'essence par une ressource renouvelable afin de réduire de taux de gaz à effet de serre causé par les automobiles. L’éthanol – un alcool liquide, fabriqué surtout à partir de céréales telle que le maïs – semble être la solution idéal. Toutefois, je suis convaincue que l’utilisation de l’éthanol comme biocarburant ne règle certainement pas le problème. D’un côté, sa fabrication est très polluante. De l’autre côté, sa productivité en énergie est plus faible que celle des ressources fossiles. De plus, elle peut entraîner une grave crise alimentaire mondiale.

Pour débuter, il est indiscutable que l’éthanol est aussi polluant que les ressources fossiles. Dans les analyses de Jeff Rubin, un économiste en chef des Marchés mondiaux CIBC, il est clairement décrit le processus de fabrication de cette ressource et de ses matériaux. Selon ces analyses, il faut du gaz naturel pour distiller l’éthanol à partir du maïs, du diesel pour les tracteurs et davantage d’essence afin de rouler davantage de camion-citernes. L’utilisation de l’éthanol cause donc les mêmes dommages environnementaux que l’utilisation de l’essence.

Ensuite, l’éthanol est, en réalité, moins efficace que les ressources fossiles. Selon un document écrit par Serge Rouleau, « Le Québecois libre », il faut seulement 0.8 unité d’énergie fossile pour produire une unité d’énergie éthanol. Ceci indique que, non seulement la fabrication de l’éthanol est très polluante, mais il faut également une quantité supérieure que celle de l’essence pour rouler nos automobiles. Par conséquent, cette ressource est très désavantageuse pour l’environnement.

Dernièrement, l’utilisation de l’éthanol pour fonctionner les voitures, fait augmenter le prix des produits céréalier, ainsi que les animaux qui en mangent. Toujours dans les analyses de Jeff Rubin, il signale une augmentation intensive de la production de maïs. Celle-ci cause la perte de terres fertiles, ce qui veut dire qu’il y aura moins de terre consacrées à la production alimentaire pour nourrir la population. Cette catastrophe directement relié à l’augmentation du coût dans les marchés. C’est exactement ce qui est arrivé au Mexique. Selon certaines organisations liées à l’alimentation et à l’agriculture telle que la CIBC et l’ONU, le prix de la tortillas a augmenté de 60 % parce que l’État-Unis a gardé les maïs à exporter pour fabriquer de l’éthanol. « Le maïs ne serre pas pour faire rouler les autos, mais pour nourrir les gens. » a dit un agriculteur dans un reportage sur l’éthanol à Radio-Canada.

En conclusion, l’éthanol est malheureusement pas plus écologique que les combustibles fossiles et, de plus, il entraîne des ennuis alimentaires dans le monde. Il est donc loin d’être la ressource idéal pour remplacer l’essence. Il faut arrêter d’utiliser cette substance au plus vite possible. Pour régler le problème de départ, qui est de remplacer le pétrole par un autre produit, devrait-on évoluer notre technologie afin de produire de l’énergie à partir d’une ressource non polluant, comme l’énergie solaire, mais d’une façon moins couteux ?